Ce qui fait le succès d’un soin et d’un processus de guérison c’est la rencontre. L’alliance thérapeutique entre le patient et le thérapeute est fondamentale et pour moi le succès d’un processus de guérison passe bel et bien par une collaboration bienveillante, et une confiance réciproque et par le lien qui se crée au fil du temps.

Lorsque la douleur s’installe (durant ou après une maladie, une période difficile de la vie, un choc émotionnel, une période de stress intense, etc.), les ressources du corps sont affaiblies. Le chemin vers la guérison peut alors être relativement long. Pour moi, traiter la douleur est donc essentiel. Le fait d’avoir moins mal redonne confiance et stimule les processus de guérison. Egalement le fait d’avoir une écoute empathique et un lieu où déposer ce qui nous tracasse au quotidien représente la genèse du processus thérapeutique.

Car oui! Dans la maladie et la douleur, tout est lié : le psychique, l’émotionnel, le transgénérationnel ainsi que l’environnement psychosocial, familial et professionnel. C’est pourquoi il me tient à coeur de proposer dans mon cabinet une prise en charge globale, en commençant par une discussion sur son mode de vie, ses habitudes, un bref historique familial, médical pour me faire une idée de la problématique qui amène le patient à consulter et quel chemin je peux lui proposer de prendre pour aller mieux d’une manière globale. Mon objectif sera alors de traiter la douleur et/ou de proposer un soin pour amener du bien être, de l’apaisement et retrouver le calme intérieur.

Il arrive souvent que je ressente dans mon corps les douleurs ou problématiques du patient. Mes gestes sont alors guidés et j’utilise aussi le magnétisme de mes mains pour traiter la douleur au mieux.

Je mets en garde les patients sur le fait que mes soins ne se substituent pas à une prise en charge médicale classique. Je ne fais pas non plus de miracles et je ne guéris aucune douleur en une seule séance. Une douleur lorsqu’elle est devenue chronique, nécessitera un certain nombre de séances et la collaboration active du patient, sans aucune garantie de guérison de ma part.

Pour cette raison, je préconise surtout la prévention à la guérison, c’est à dire ne pas attendre d’avoir mal pour prendre soin de soi.